« Face à votre silence d’ouvrir un cadre de discussion autour de la plateforme revendicative des enseignants portée à votre connaissance par le SET et se référant à notre préavis de grève N°021/03/2022/SET en date du 9 mars 2022, nous appelons tous les enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire général et du secondaire technique à une cessation de travail d’une durée de 48 heures ces 24 et 25 mars 2022 », a écrit dans la note, Miwonounyue Kokou MAWOUEGNA, Secrétaire Général du SET.
Pour le SG, cette grève qui commence au matin du 24 mars à 06 heures 45 min et se termine à 17heures 00 au 25 mars, « sera reconduite si aucune suite favorable » n’est donnée à leurs préoccupations.
Le SET a par ailleurs, invité l’employeur à privilégier la voix « d’un dialogue franc » et « sincère », l’ « unique voie susceptible d’apporter l’accalmie dans le secteur de l’éducation ». Par contre, a-t-il prévenu, « les menaces et intimidations à l’endroit des enseignants ne feront qu’empirer la situation ».
En ce qui concerne la plateforme revendicative des enseignants membres du SET, ils réclament « une prime mensuelle de logement (50.000 F au moins) pour tout enseignant sans distinction en référence à la réforme de l’enseignement de 1975 » ; « une prime annuelle d’éloignement par rapport au MEPSTA (minimum 300 f/km) ; « le recrutement d’enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 3 ans au moins et disposant des qualifications professionnelles requises » ; « une allocation de mutation (100.000F minimum pour les interrégionales et 60.000F pour les intra régionales) » ; « le respect et la considération dus à notre rang et statut ».